Nous savions que nous allions aimer Buenos Aires…nous n’avons pas été déçus !
25 – 30 mars 2019
Nous attendions avec impatience notre passage à Buenos Aires afin de se plonger dans l’ambiance de cette ville bohème. Berceau du tango, emplie de ferveur footballistique, de street art et de jolies ruelles où il fait bon flâner, cette ville nous charme. Rapidement, nous devons changer notre rythme pour nous adapter à celui de la capitale, on ne sort pas avant minuit ici et on mange bien plus tard qu’en camping.
Nous longeons dans le quartier de San Telmo, dans un endroit très calme et doté d’un certain charme avec sa cour intérieure. On a une nouvelle fois l’occasion de se rendre compte de la sympathie des argentins, notamment en discutant avec le personnel et les gérants de l’hôtel (on n’a pas l’habitude de mettre des adresses mais celle-ci vaut la peine si vous passez par là : Vacances San Telmo, Balcarce 1022, San Telmo, Buenos Aires).
Ces 5 jours sur place nous laissent le temps de découvrir les nombreux quartiers culturels du centre-ville, notamment San Telmo, Palermo, la Recoleta, le Micro-Centro et la Boca. Nous avons particulièrement apprécié la visite du Teatro Colon, qui, même sans assister à un spectacle, nous laisse une impression de splendeur des temps passés. Magnifiquement restauré, il est réputé pour son acoustique et son coût de construction avec des matériaux importés d’Europe.
Dans le quartier de San Telmo, il y a un grand marché couvert ou nous avons même pu dégoter un stand suisse de raclette. On ne s’est pas fait prier. Et les pauses café étaient les bienvenues.
Nous visitons également le cimetière de la Recoleta, qui semble être un must-do mais qui nous laisse perplexes. Difficile de s’extasier devant des monuments funèbres où fourmillent des dizaines de chinois caméras en main.
Le quartier de la Boca, coloré à outrance, bien qu’ultra-touristique nous donne la pêche. Il s’agit d’un quartier défavorisé où, à l’origine, les restes de peintures du port étaient utilisés pour colorer les maisons de tôles. Il fait aujourd’hui la fierté des locaux, bien qu’il soit réputé dangereux. Nous ne nous aventurons donc pas trop en dehors des ruelles touristiques de Caminito mais faisons tout de même un crochet jusqu’au stade Alberto J. Armando. Le club de Boca Junior, emblématique en Argentine, y joue ses matchs à domicile dans une ambiance survoltée. Surnom du stade (dû à sa forme de boîte de bonbons) : La Bombonera ! Par chance, le dernier soir de notre séjour ici se joue un match de championnat du Boca Junior et nous avons des billets…
Buenos Aires est également connue comme étant la capitale du tango. A plusieurs reprises, nous pouvons observer les prestations, de tous les niveaux, aussi bien dans la rue, dans les bars et dans les centres culturels. Nous assistons notamment gratuitement à l’enregistrement d’un show télévisé (« la hora del tango ») avec des stars locales de la chanson.
Un descriptif de bar dans le lonely planet nous avait particulièrement titillés : un bar clandestin, dans un décor des années 20, où il n’est pas évident d’y accéder. Durant l’une de nos sorties nocturnes, on tente notre chance. Pour cela, il faut se rendre à l’entrée d’un restaurant de sushis du quartier de Palermo et demander à « voir la cave à vin ». Un peu décontenancée, après un moment d’hésitation, une serveuse finit par nous faire signe de la suivre. Nous entrons, effectivement dans une cave à vin à l’arrière du restaurant. De nombreuses bouteilles nous entourent et la seule porte visible est celle par laquelle nous sommes entrés. Au fond, une armoire s’ouvre et laisse entrevoir une porte de coffre-fort. On se dirait dans une escape room 😊 Le bar nous ouvre ses portes et nous atterrissons dans le New-York des années 20, dans une ambiance feutrée, uniquement éclairée à la bougie. Sacrée découverte et nous y passons un bon moment. Désolé, les photos étaient interdites ! Son nom : The Harrison Speakeasy !
On profite finalement de Buenos Aires pour y manger nos dernières parilla et boire encore quelques crus argentins.
Le match de foot de la Boca va nous permettre de passer notre dernière soirée ici dans une ambiance festive et de découvrir l’emblématique stade de l’intérieur. Ici, tous les matchs se jouent à guichets fermés (50’000 places) et il y règne une ambiance de carnaval avec des chants 90 minutes durant par l’ensemble du public. Tambours, banderoles bleues et jaunes, encouragements incessants, chants à la gloire du Boca et invectives au club rival de River Plate. On sent la passion et la ferveur comme nulle part ailleurs. Même les plus jeunes, à peine 3 ans, connaissent déjà les rythmes. Les appréhensions d’Elodie quant à la sécurité s’envolent rapidement. Boca l’emporte 2-0 dans un match peu rythmé contre Banfield, une autre équipe de la ville (entrainée par un certain Hernan Crespo).
On termine donc notre périple en Argentine de la meilleure des façons et, à peine de retour à l’hôtel, nous récupérons nos sacs pour partir à l’aéroport. Direction notre
PROCHAINE ETAPE : la Colombie