Le charme des villes coloniales de Villa de Leyva et Barichara nous plonge dans la Colombie authentique !
10 – 13 avril 2019
Après une halte rapide par Bogota à notre retour de Providencia, nous repartons sur la route pour Villa de Leyva à 4 heures de bus de la capitale. A la sortie de Bogota, embouteillée à souhait, le paysage change drastiquement et nous sommes rapidement dans la verdure et les montagnes vallonnées à perte de vue. Nous arrivons dans le petit village colonial de Villa de Leyva et traversons ses rues pavées et sa magnifique place, sac au dos, pour rejoindre une auberge proposant des emplacements pour monter notre tente. Un peu sceptiques sur le fait de pouvoir camper en Colombie (nous avons eu un peu tous les sons de cloche), nous sommes surpris en bien par le joli jardin fleuri qu’on nous offre pour une bouchée de pain avec toutes les commodités à disposition. On est bien contents de pouvoir réutiliser notre maison transportable.

Villa de Leyva – Plaza Mayor
La région est réputée pour ses nombreuses possibilités de trekking et les vestiges paléontologiques dont elle regorge. Nous n’avons vu ni l’un ni l’autre car nous balader dans les ruelles pavées a suffisamment retenu notre intérêt pour nous occuper une journée et demie. Nous sommes toutefois allés voir une maison entièrement construite en terre cuite. Pensant à la base qu’il s’agissait d’un vestige, cette maison est en fait l’œuvre d’un architecte local souhaitant prouver qu’il est possible de vivre en autonomie dans un lieu entièrement construit par ce que la terre nous offre. Assez bluffant, on passe un joli moment à découvrir les recoins et les subtilités de cette bâtisse.

Maison de terre cuite
Nous repartons en voiture avec un couple de bâlois (Pascale et Fabian) nous ayant gentiment proposé de faire un trajet avec eux. Direction San Gil où ils nous déposent puis Barichara par une route sinueuse.
Le village de Barichara est très charmant par ses ruelles pavées, ses toits en briques rouges et ses maisons coloniales blanches aux fenêtres colorées. Il y règne une ambiance bohème et le temps semble s’y écouler paisiblement. La place du village est bordée de sa cathédrale dont les briques rouges contrastent avec le blanc étincelant des maisons aux alentours. Nous longeons en haut d’une pente bien trop raide pour le poids de nos sacs et sommes bien heureux de trouver une petite piscine dans le jardin. Nous sommes les seuls clients et nous utiliserons la cuisine à disposition pour se préparer des röstis maison (sans lard qu’on n’a malheureusement pas trouvé).

Patio de notre auberge

Préparation des röstis
Suivant les conseils de notre hôte, nous empruntons le lendemain un vieux chemin de pierre à travers les collines pour atteindre Guane, un Barichara en modèle réduit où le calme y est encore plus saisissant. Retour en bus jusqu’à Barichara pour y visiter la fabrique de papier artisanal tenue par une coopérative de femmes du village. Nous participons à la visite guidée et fabriquons nous-mêmes quelques feuilles de papier à base de plantes.
En fin d’après-midi, nous repartons pour San Gil dans la plaine où nous attend notre bus de nuit à destination de notre
PROCHAINE ETAPE : Santa Marta et ses alentours, sur la côte caribéenne
Incroyable cette maison en terre cuite ! 🤔 jolie, structurée…
La découverte de ces deux villes paraît bien moins animée. Certes des guirlandes à travers les rues, mais des rues vides ! Et hop de bons rostis pour ne pas remonter tout seul a la prochaine tentative de plongée 😊😋 .
Oui c’était bien calme ces deux villes… tranquilles ! On a aussi toujours envie de faire des photos sans personne dessus et c’est un peu notre défaut parce que finalement ça illustre bien la vie des gens de les voir… On va tenter de changer un peu ça et de moins chercher à prendre des photos figées ! Pour les röstis, c’est une bonne excuse en effet ! Gros becs
Est-ce qu’Elodie tu es passée à côté du chien ou par dessus? Si c’est par dessus, Martin te devra un verre! 🙂 bisous bisous les amis
J’aimerais dire par dessus comme ça j’ai droit à un verre mais il était tellement bien ce chien… je suis passée à côté ! Mais si le gage compte encore, je peux retenter ! 🙂
Salut Élodie et Fred! Vous voulez que je vous livre du lard pour les röstis??
Magnifiques contrées, continuez à nous faire rêver!
Hello ! Merci pour ton message ! On en rêve de vrai lard et de saucisson ! On a trouvé au Pérou un endroit où manger des cervelats ! ahaha… Gros becs